Hugir Admin
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| Sujet: Cirthwen Gwanodiel Istuinu Dim 13 Mar - 21:09 | |
| Cirthwen Gwanodiel Istuinû Identité- Nom complet : Cirthwen Gwanodiel Istuinû
- Age : 3577 ans
- Race : Elfe
- Origine : Imladris
- Classe: Gardien des Runes
- Métier: Historienne
Statut :Rang: Membre Personnage Principal: Adane Portrait Apparence physique :Si sa nature elfique la rend remarquable aux yeux des autres races, pour les Eldars Cirthwen est une Hiril que l'on remarque peu. Bien que gracieuse, ses traits sont assez communs et sa taille légèrement inférieure à celle de ses semblables. Froide et effacée, le geste lent et noble, elle n'a pas l'énergie des jeunes Elfes mais le port altier de ceux qui ont vécu de nombreux siècles. A l'inverse de son époux, Cirthwen est une Elfe qui a toujours vécu dans l'univers douillet de sa maison ou de la bibliothèque de la Dernière Maison Simple. Par habitude elle prête donc une grande attention à sa toilette: ses cheveux noirs bleutés sont coiffés de façon sophistiquée et ses vêtements sont toujours propres, coordonnés et élégants. Son manque flagrant d'activité physique au cours des siècles influent sur sa constitution délicate. Elle est incapable de soulever une grosse pile de livres et encore moins de frapper quiconque à l'épée. Cirthwen préfère la magie et porte souvent ses runes de glace ou de foudre dans ses mains lors des combats. Caractère :Le poids des nombreux siècles, les souvenirs parfois douloureux et le marrissement d'Arda ont complètement modifié le caractère de Cirthwen au fil du temps. Il est aujourd'hui difficile d'imaginer d'après son visage austère qu'elle fut autrefois une jeune Elfe insouciante croquant la vie à pleines dents. Voilà bien longtemps que Cirthwen ne sourit que très peu, parfois elle ne le fait que par simple convenance pour plaire à ses interlocuteurs, et son rire est rare. Ses yeux son le reflet de son âme et son regard est souvent distant ou voilé de mélancolie. Lasse du monde matériel, son être est tourné vers les choses de l'esprit: elle apprécie le calme des bibliothèques et les discussions savantes auxquelles elle aime à partager ses connaissances pour peu que le sujet l'intéresse. Elle applique avec plus ou moins de bonheur son intelligence analytique à toutes choses de la vie, que ce soit lorsqu'elle rencontre un inconnu ou lors de l'invention d'une potion. Chaque expérience bonne ou mauvaise naît d'une observation qui est analysée, soupesée, voire testée. Les conclusions sont sans appel, ce qui explique certaines idées reçues dont elle ne veut démordre ou qu'elle refuse d'accorder sa confiance à tel ou tel individu. Ce raisonnement froidement scientifique lui permettant d'aborder le monde en déroute beaucoup même parmi les Elfes, néanmoins ceux qui la connaissent savent qu'elle protège sa nature sensible et introvertie de cette manière. En apparence indépendante, pédante et hautaine, elle est en réalité démunie et perdue en dehors de sa routine rassurante; aussi elle se raccroche à son époux qui la protège auquel elle voue un amour profond et une grande confiance. Histoire du personnage :Cirthwen reste plutôt discrète sur les longs siècles de sa vie passée. D'ailleurs si vous lui demandez ce qu'elle a fait, elle vous répondra sans ambages que cela ne vous regarde absolument pas (non mais, vil petit fouineur!). Bien qu'elle se targue de mépriser haut et fort les autres races, elle a néanmoins accepté d'apprendre au nain Karakbeer l'usage des runes. Mis à part ces deux personnages, tout le monde ignore pourquoi. Cirthwen ne bouge jamais (ou presque) d'Imladris car elle déteste voyager, vivre au grand air loin de la civilisation elfique. Elle est bibliothécaire à la Première Maison Simple et s'occupe de la section des potions. Elle est mariée à un certain Elendilme qui sévit au Dragon Eteint. En spoiler l'histoire entière. Les personnages ne sont pas sensés la connaître sauf cas exceptionnels.- Spoiler:
Née à Imladris au cours du Second Âge il y a quelque 3577 ans de cela, Cirthwen est l'enfant unique d'un père Noldo et de mère Sinda. Ses deux parents, érudits et Gardiens des Runes l'élevèrent dans la tradition familiale. La poésie, l'étude des textes anciens, la magie furent au cœur de son éducation. Comme second nom elle se choisit tout logiquement un essë en rapport avec la littérature et ses études: Gwanodiel.
Son apprentissage terminé, elle fut affectée quelques siècles en tant que préparatrice de potions auprès des guérisseuses au soin des Elfes au combat. Ainsi elle rencontra Elendilme, un jeune archer intrépide qui a la fâcheuse habitude de chasser les groupes d'orcs à lui seul. Les fréquentes visites au dispensaire du jeune Elfe et son insistance à lui procurer des herbes rares et précieuses pour ses concoctions ne laissait aucun doute sur les sentiments des jeunes gens qui échangèrent leurs anneaux peu après.
Le mariage ne changea rien aux habitudes de Cirthwen qui occupa son poste au dispensaire d'Imladris pendant près de cinq-cent ans. Lorsque son époux fut envoyé à la Bataille de Dagorlad parmi les archers de Gil-Galad, sa femme décida de l'accompagner, ne serait-ce que pour prendre soin de sa santé. Sur l'immense champ de bataille elle ne vit que fort peu Elendilme mais fut confrontée à l'horrible réalité de la guerre, ce qui la marqua profondément comme tous ses semblables, changeant à jamais son être et son caractère.
Lors du Troisième Âge, elle préféra rester à Imladris auprès de ses enfants et de son époux bien que son envie de voyager vers Valinor l'étreignit souvent. De son propre chef elle demanda à changer d'affectation: travailler au dispensaire réveillait en elle sans cesse le souvenir des victimes du siège de Barad-Dûr. Son expérience et ses connaissances théoriques lui ouvrirent les portes de l'enseignement: ainsi elle initia les jeunes Elfes aux runes guérisseuses pendant mille ans. Le hasard des choses et le départ de nombre de ses semblables vers les blancs rivages de Valinor lui ouvrirent de nouveau les portes des laboratoires de potion. Elle participa à différents projets d'étude comme l'augmentation de la durée de tenue des vernis des runes, l'étude de la poudre noire des gobelins ou encore l'amélioration des huiles de lumière.
Suite à l'incendie qui ravagea le laboratoire en l'an 2572 du Troisième Âge et coûta la vie de trois de ses collègues, Cirthwen retourna à la formation des guérisseurs pendant quelques siècles pour leur enseigner l'art des potions -et la prudence de l'emploi des matières volatiles, par la même occasion-. Son travail routinier ne laissant que trop peu de part à la recherche et à la curiosité intellectuelle, Cirthwen décida de postuler à la guilde des érudits et y fut acceptée. C'est par ce biais qu'il lui fut offert un poste subalterne mais ô combien convoité par ses pairs à la bibliothèque au sein de la Dernière Maison Simple, à la section des parchemins de potions. Ainsi pendant un siècle il lui fut permis de côtoyer les sages en quête de vérité et les chercheurs indépendants dont elle rejoignit les rangs en envahissant sa demeure familiale d'éprouvettes, de clepsydres, de fioles de diverses formes et autres instruments scientifiques qui étonnèrent son époux.
Si Cirthwen désirait ardemment voyager pour rejoindre les Havres Gris et de là prendre un bateau pour Valinor, son époux quant à lui avait le souhait de découvrir le monde au-delà du restreint territoire de Fondcombe. Persuadée qu'en le laissant seul il courrait à sa propre perte, Cirthwen décida de rester auprès de son époux malgré ses réticences.
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